Titre : | Faut-il décourager les arts ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Revol (1929-....), Auteur | Editeur : | Paris : Éd. de la Différence | Année de publication : | 1994 | Collection : | Mobile matière (Paris), ISSN 1147-3789 num. 35 | Importance : | 1 vol (334 p.) | Format : | 13 x 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7291-0987-5 | Note générale : | Cet ouvrage recueille différents articles du peintre et essayiste Jean Revol dans lesquels il développe une critique du système artistique contemporain en interrogeant les rapports de l’art à la société. Il y analyse l’évolution des critères esthétiques, soulignant à la fois un « affaiblissement » de l’expérience esthétique et existentielle de l’art ainsi qu’une instrumentalisation de ce dernier lié aux politiques culturelles et au marché de l’art. | Langues : | Français | Catégories : | Art -- Critique et interprétation Art moderne Esthétique Esthétique moderne Philosophie de l'art Sociologie de l'art
| Résumé : | 4ème de couverture : "Le monde occidental n’a cessé de réinventer l’artiste depuis le quattrocento, où il l’a dégagé de l’art collectif pour le parer de cette aura redoutable où il entrait une bonne part de malédiction : « l’artiste, l’homme qui se rapproche le plus de Dieu », jusqu’à notre époque où la mythologie et la surenchère du succès condamnent sans merci cette malédiction. Après s’être monstrueusement hypertrophié aux dépens de l’homme, l’artiste tend à rentrer dans la masse, étouffé par une inflation délirante. Le droit à la culture, à la création, à l’intelligence et au génie s’est répandu à tel point que toute responsabilité ou initiative concrète s’y abolit. De cette lâcheté collective procède cette culture sur commande – mais sans ordre ni commandement – qui transforme notre héritage en produits de grande série, le réduit en banalités et formules aussi simples que les monochromes de Klein, les carreaux de J.P. Raynaud, les rayures parallèles de Buren, ou les emboîtages de Donald Judd. L’artiste participe pleinement de ce renversement des responsabilités. Il joue le double jeu – qui s’annule – de cette stupidité programmée. Comme Andy Warhol l’a dit sans équivoque : le rien est parfais puisqu’il n’a rien à perdre et ne dérange personne." |
Faut-il décourager les arts ? [texte imprimé] / Jean Revol (1929-....), Auteur . - Paris : Éd. de la Différence, 1994 . - 1 vol (334 p.) ; 13 x 20 cm. - ( Mobile matière (Paris), ISSN 1147-3789; 35) . ISBN : 978-2-7291-0987-5 Cet ouvrage recueille différents articles du peintre et essayiste Jean Revol dans lesquels il développe une critique du système artistique contemporain en interrogeant les rapports de l’art à la société. Il y analyse l’évolution des critères esthétiques, soulignant à la fois un « affaiblissement » de l’expérience esthétique et existentielle de l’art ainsi qu’une instrumentalisation de ce dernier lié aux politiques culturelles et au marché de l’art. Langues : Français Catégories : | Art -- Critique et interprétation Art moderne Esthétique Esthétique moderne Philosophie de l'art Sociologie de l'art
| Résumé : | 4ème de couverture : "Le monde occidental n’a cessé de réinventer l’artiste depuis le quattrocento, où il l’a dégagé de l’art collectif pour le parer de cette aura redoutable où il entrait une bonne part de malédiction : « l’artiste, l’homme qui se rapproche le plus de Dieu », jusqu’à notre époque où la mythologie et la surenchère du succès condamnent sans merci cette malédiction. Après s’être monstrueusement hypertrophié aux dépens de l’homme, l’artiste tend à rentrer dans la masse, étouffé par une inflation délirante. Le droit à la culture, à la création, à l’intelligence et au génie s’est répandu à tel point que toute responsabilité ou initiative concrète s’y abolit. De cette lâcheté collective procède cette culture sur commande – mais sans ordre ni commandement – qui transforme notre héritage en produits de grande série, le réduit en banalités et formules aussi simples que les monochromes de Klein, les carreaux de J.P. Raynaud, les rayures parallèles de Buren, ou les emboîtages de Donald Judd. L’artiste participe pleinement de ce renversement des responsabilités. Il joue le double jeu – qui s’annule – de cette stupidité programmée. Comme Andy Warhol l’a dit sans équivoque : le rien est parfais puisqu’il n’a rien à perdre et ne dérange personne." |
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